Le 26 janvier nous avions rdv avec un Gygy. Ma moité n'était pas à l'aise que je sois chez un homme. Avant d'entrer dans le cabinet, en boutade je lui dis qu'elle est peut être lesbienne. Réponse : On verra bien si elle t'ausculter directement !
Naturellement ça n'a pas raté et j'ai eu droit à un petit contrôle de routine. Imaginez ma crise de fou rire à contenir.
Voilà notre premier pas vers une nouvelle vie.
Pour ma part, j'ai déjà deux enfants et trois fausses couches. Leur père ne voulait plus d'enfant et je n'ai pas une super santé. J'ai, il y a trois ans, décidé de me faire ligaturer les trompes. Stupidité à l'époque, mais je me disais que jamais je ne pourrais retrouver une santé qui me permettrai d'agrandir la famille et que lui changerai d'avis.
Au final, je suis partie, j'ai refait ma vie avec un homme fantastique qui rêve depuis qu'il est ado d'être papa. Il ne m'a rien demandé, sachant ce que j'avais fait. Il avait fait son deuil se disant qu'être le beau père de deux enfants comblerait ce manque.
Sauf que je l'ai vu fondre en tenant une petite fille dans ses bras, que j'ai vu à ce moment là son bonheur. Une heure plus tard, sur les Champs Élysée, je lui ai confié que nous n'aurions que la fécondation invitro pour nous aidé.
Si vous aviez vu son visage. Je venais de lui offrir un coin de paradis.
Maintenant, nous avons rdv le 14 avril avec un spécialiste de la fértilité. Il va pouvoir nous expliquer le protocole à suivre. Nous nous demandons si nous ne devrions pas essayer la réimpermibilisation. Opération lourde et un peu plus onéreuse que la FIV. Mais tout ce ferai naturellement après.
En Suisse, les caisses de maladie ne prennent pas tout cela en charge. Le coût court dans les 10.000f pour la FIV, environ 6700€.
Mais avant de commencer tout ça, nous allons officialiser notre petit couple cet été.
